Pistorius contesta ces accusations et les poursuites furent abandonnées.Un quart d’heure après cet appel nocturne, Hilton Botha était au domicile de Pistorius, à Silver Woods Country Estate, une enclave résidentielle sous haute sécurité de Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud.Botha se remémore les mots d’un témoin : « Elle respirait encore en émettant une sorte de râle étranglé.
Spécialiste des dossiers d’homicide, ce vétéran a considéré d’emblée le cas Pistorius comme une affaire simple : une femme tuée par son mari, son petit ami voire sa maîtresse.
La scène du crime se trouvait dans la salle de bains – une douche, deux vasques et un cabinet de toilette à la porte criblée de balles.
Pistorius l’avait défoncée à coups de batte de cricket.
Contrats publicitaires de plusieurs millions de dollars, adulation des foules, mythe dans son propre pays, collection de voitures de sport, d’armes à feu et de blondes, amis propriétaires de yachts et de belles voitures qui l’initiaient à leur vie de flambeur, prises d’excitants, insomnies, paranoïa, rivalités avec d’autres sportifs …
Au lendemain de l’acquittement de l’athlète handisport sud-africain Oscar Pistorius pour meurtre mais de sa condamnation pour homicide involontaire par la seule juge (l’Afrique du sud ne disposant pas de système de jurés) …